Qu’il soit de petite ou grande taille, le tatouage est une effraction cutanée pouvant constituer une porte d’entrée pour de nombreux germes infectieux dont les hépatites B et C ou le VIH.

Pour prévenir les risques, le tatoueur qui réalise le geste doit impérativement être un professionnel respectant scrupuleusement les règles d’hygiène et d’asepsie. Il doit utiliser des gants, des aiguilles, des encres et des serviettes à usage unique et stériliser correctement le reste de son matériel. Il veillera également à se laver les mains, à nettoyer et désinfecter le plan de travail. Le tatouage doit être réalisé sur une peau saine. Il est contre-indiqué chez les patients hémophiles, fragilisés par une affection chronique, cicatrisant mal ou allergiques aux produits utilisés. On déconseille le tatouage chez la femme enceinte et l’adolescent chez qui la distension de la peau peut déformer le motif. Il ne devrait pas être réalisé sans autorisation parentale chez les mineurs.

Après la réalisation du tatouage, on doit éviter le soleil jusqu’à cicatrisation complète puis appliquer de la crème solaire d’indice de protection élevé à son niveau à chaque fois qu’on s’expose pour éviter que le motif ne s’altère.

Pour réparer une erreur de jeunesse, il existe des lasers dermatologiques de détatouage qui peuvent donner de bons résultats. Comptez entre 2 et 10 séances en fonction de la nature du tatouage. Parlez-en à votre dermatologue.

Les tatouages décoratifs au henné qui disparaissent en quelques jours sont une alternative mais des eczémas de contact à certains additifs utilisés sont possibles.

Ces recommandations s’appliquent également aux piercings pour lesquels le choix du professionnel et les règles d’hygiène doivent être tout aussi rigoureux. Suivez bien les consignes pour nettoyer le site piercé et prévenir une infection. Après la pose d’un piercing au nombril ou sur le mamelon, il faut éviter le frottement de ces parties contre la planche de surf.