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CONCERT SUR LA PLAGE, COCKTAIL POUR LA SORTIE D’UN FILM DE SURF, SOIRÉE DANS UN BAR PUIS EN DISCOTHÈQUE APRÈS UNE COMPÉTITION  LES OCCASIONS DE FAIRE LA FÊTE NE MANQUENT PAS EN SURF. LA FÊTE FAIT PARTIE DU MODE DE VIE DES SURFEURS ET VOUS FERA PASSER D’EXCELLENTS MOMENTS. A CONDITION D’ÉVITER LES EXCÈS, D’ALCOOL NOTAMMENT.

La vie nocturne est trépidante sur nos côtes, particulièrement en été. Les surfeurs professionnels, qui font le tour du monde chaque année et qui en ont vu d’autres, la qualifient même de « radicale ». On en a vu enfiler leur lycra de compétition au petit matin encore vaseux de la soirée de la veille…

La première compétition de surf de l’histoire était sponsorisée par une célèbre marque de vodka et le World Championship Tour actuel est parrainé par une bière australienne.

Sournoisement, les grandes marques de boissons alcoolisées s’associent à des manifestations ou subventionnent des soirées qui attirent un public jeune. Tout est fait pour rendre la consommation d’alcool « fun ». Les « Happy Hours » consistent à offrir un deuxième verre pour chaque verre acheté (double dose pour le même prix). La dernière astuce pour séduire la jeunesse a été d’inventer des « prémix » : boissons associant un alcool fort à un soda dans des packagings attractifs et qui se boivent comme du petit lait. Tout cela dans le but de vendre le maximum de bouteilles et cannettes, et de fidéliser la clientèle de demain.

Certains entrent dans le jeu en s’alcoolisant de façon ponctuelle et massive et en rivalisant d’ivrognerie. Ces attitudes sont évidemment irresponsables. On risque au minimum d’avoir la tête dans un étau le lendemain. Une alcoolisation excessive peut faire sombrer dans un coma éthylique ou exposer au risque d’avoir un grave accident.

La consommation d’alcool dite « festive » est un prétexte pour boire en se donnant bonne conscience. Le problème se pose pour certains lorsque la fête devient une habitude quasi quotidienne et qui finissent par boire tout seuls chez eux. 

Troubles psychologiques, inflammation de l’estomac ou du pancréas, cancer de la bouche, de la gorge, de l’oesophage, démence sont quelques-uns des effets délétères sur la santé de la surconsommation d’alcool à long terme.

N’hésitez pas à faire le point sur votre consommation avec votre médecin traitant. Des sevrages alcooliques peuvent s’organiser à domicile ou à l’hôpital. Si vous vous posez des questions ou avez besoin d’aide, vous pouvez appeler Ecoute Alcool au 0.811.91.30.30 sept jours sur sept.

Lire aussi les conseils de prévention face à la drogue du violeur (GBL ou GHB).

*Un verre standard = 25cl de bière à 5° = 10cl de vin ou de champagne à 12° = 3cl de whisky à 40°.

A retenir

Conseils pour bien faire la fête :

- Faites la fête sobrement : on peut très bien s’amuser sans boire. En tout cas, ne consommez pas plus de trois verres standard* par occasion.
- Nous ne sommes pas égaux devant l’alcool : pour une même quantité d’alcool ingérée, un pilier de rugby (ou de bar…) peut ne ressentir quasiment aucun effet tandis qu’une frêle surfeuse sera totalement ivre…
- Ne buvez pas à jeun ni quand vous vous sentez fatigué ou triste.
- Les mélanges détonants avec d’autres substances (cannabis, médicaments, ecstasy…) sont à proscrire.
- Evitez le conflit sous l’emprise de l’alcool. Si une personne passablement éméchée vous cherche des noises, tournez les talons. L’alcool peut conduire à une perte de contrôle de soi et à des actes de violence aux conséquences dramatiques.
- Ne consommez pas la moindre goutte d’alcool pendant une grossesse.
- Si vous avez bu, faites-vous ramener par un « capitaine de soirée » qui n’aura rien pris, prenez le bus ou une navette. Prendre le taxi à plusieurs est rentable et peut éviter un accident de la route.
- L’alcool s’élimine lentement. Si vous en avez abusé jusqu’à une heure avancée de la nuit, votre taux restera positif jusqu’à tard le lendemain. Un café serré ou une douche froide n’y changeront rien. N’allez pas surfer avant le soir, à condition d’avoir complètement récupéré.

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envoyé par extermitent

Cette séquence de Kelly Slater a fait le tour du monde. Elle montre peut-être son habileté dans le tube avec une cannette mais elle ne donne pas le bon exemple aux jeunes surfeurs qui admirent le champion. Photo: Tim McKenna
A force de montrer les surfeurs une bière à la main, les marques de boissons alcoolisées associent insidieusement leur image au surf. L'image des sportifs ne devrait plus être associée à celle de l'alcool. La consommation d'alcool ne se conçoit qu'avec modération. Ci-dessous les effets dramatiques que peut entraîner une surconsommation d'alcool. Il faut parfois choquer pour faire comprendre que l'alcool tue.
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