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LA JEUNESSE DE SES PRATIQUANTS ET SA TRADITION DE CONTRE-CULTURE EXPLIQUENT EN PARTIE QUE LE SURF AIT TOUJOURS ÉTÉ EN PREMIÈRE LIGNE FACE À LA DROGUE. LE MONDE DU SURF EST TOUCHÉ PAR CE FLÉAU AU MÊME TITRE QUE TOUS LES MILIEUX SOCIAUX ET LES DEALERS N’HÉSITENT PAS À VENIR JUSQUE SUR LE BORD DES PLAGES POUR REVENDRE LEUR CAME.

Cannabis, cocaïne, ecstasy, mais aussi alcool, tabac, médicaments détournés de leur usage et autres substances psychoactives sont des produits dont vous n’avez pas besoin et auxquels vous ne devez pas toucher.

Qu’elles soient avalées, fumées, sniffées ou injectées, réputées « dures » ou « douces », prohibées ou en vente libre, les drogues causent beaucoup plus de problèmes qu’elles ne procurent de plaisir.

La première fois, on essaye pour rigoler, faire comme les copains ou braver l’autorité. Un moment d’apaisement, d’euphorie ou d’hallucinations que le cerveau enregistre et déjà on n’est plus tout à fait maître du jeu. Car on peut vouloir recommencer, une fois puis encore une autre. Les conséquences ne sont pas les mêmes selon les individus, la nature du produit et les doses. Certains usagers croient gérer leur consommation, d’autres perdent le contrôle et se retrouvent « scotchés ». 

Quand la dépendance s’installe, insidieusement le plus souvent, on ne peut plus se passer du produit et on consacre tout son temps et son argent à se procurer des doses de plus en plus importantes. On souffre d’états de manque très pénibles. Rien ne va plus dans la vie personnelle, affective, professionnelle, et on finit par se désocialiser et se mettre en danger.

Certains surfeurs de renom se sont perdus dans les « paradis artificiels » et ont connu des déboires liés à leur toxicomanie : arrestations pour trafic, cures de désintoxication, rechutes, mauvais trips, overdoses… Jeff Hakman, surfeur émérite et pionnier du surf business, témoigne de sa descente aux enfers, de sa première latte tirée sur un joint à sa dépendance à l’héroïne, dans sa biographie « Mr Sunset ». Sa longue réhabilitation fut émaillée de rechutes. Il manqua de tout perdre à plusieurs reprises mais il finit par remonter la pente, épaulé par les siens.

Pour ne pas en arriver là, la meilleure solution est de ne jamais commencer. Les surfeurs n’ont pas besoin de ça pour planer. Contentez-vous de vous procurer votre lot de sensations fortes en « shootant » des vagues ou en vous faisant un « trip » dans une destination de rêve. Mieux vaut être « accro » au surf qu’à la dope. Mais là aussi, de véritables addictions peuvent se développer chez des surfeurs « clean » qui se laissent envahir par leur passion dévorante pour le surf. La quête de la prochaine vague devient perpétuelle et empiète sur leur vie familiale, leur travail voire même sur leur santé.

Plus d'informations sur http://www.drogues.gouv.fr .

Ci-contre sur la vidéo YouTube le témoignage de Buttons Kaluhiokalani , surfeur toxicomane repenti, qui met en garde les jeunes surfeurs : "there's no hope in dope" (il n'y a pas d'espoir dans la drogue).

A retenir

Si vous avez déjà mis le doigt dans l’engrenage de la drogue, vous pouvez trouver de l’aide auprès d’un médecin généraliste ou dans un centre de soins spécialisé. Vous pouvez appeler de façon anonyme et gratuite Drogues Info Service au 0 800 23 13 13 (7 jours sur 7, 24 h/24).

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